"Vibrant" Vannie

Votre fidèle serviteur a récemment réussi à reprendre contact avec Vanessa, alias "Vibrant" Vannie. Elle n’a jamais fait de compétition mais elle fut présente dans de très nombreux meetings et courses organisés à l’âge d’or de l’écurie. Nous allons essayer d’en apprendre un peu plus sur ce personnage aussi médiatique qu’auréolé de charme et de mystère.

58063 Lunch Box driver

Nom :
Surnom :
Modèle :

Vanessa
"Vibrant" Vannie
58063 Lunch Box (1987)

 

NDLR : Comme la plupart d’entre vous je n’avais jamais vu Vanessa auparavant et j’étais un peu nerveux à l’idée de la rencontrer. Lorsque je suis arrivé dans le café des Champs-Elysées où elle m’avait donné rendez vous, elle m’attendait au fond de la salle, vêtue d’un T-Shirt blanc, d’une jupe en jean et de bottes en cuir marron remontant jusqu’aux genoux. Elle ne portait aucun bijou à part une énorme montre mécanique de plongée. Les quelques rides de son front n’enlevaient rien à son charme et lorsqu’elle se leva pour me saluer de sa voix posée, son bon mètre quatre-vingt, ses longs cheveux blonds tombant sur ses épaules musclées et ses yeux bleus acier finirent de camper le personnage.

Vanessa bonjour, merci d’avoir accepté de me rencontrer après toutes ces années. Peux-tu nous dire quelques mots à propos de toi ?

Vanessa : Bonjour BaraToZ. Tout d’abord, je dois te dire que je suis très flattée que tu m’aies demandée de réaliser cette interview. Comme tu le sais, je n’ai jamais été pilote de course mais simplement chargée de faire des démonstrations lors des shows organisés au cours de la promotion des courses Tamiya.

Ma mère était Italienne et mon père Texan. Ils se sont séparés lorsque j’avais 6 ans ce qui a contraint mon père à m’élever au Texas. Je n’ai jamais revu ma mère. J’ai habité dans l’appartement de mon père situé au dessus de son garage jusqu'à mes 17 ans : il y réparait des "muscle car" de l’époque. J’adorais le regarder travailler sur ces voitures puissantes à la motorisation virile.

Il participait d’ailleurs lui-même à des courses aux Etats-Unis et au Mexique lors desquelles je l’accompagnais toujours pour l’aider et lui faire son repas. C’est ce qui m’a amenée à rencontrer pas mal de pilotes, dont ceux de l’équipe Tamiya.

Comment t’es tu retrouvée pilote officielle de la Lunch Box ?

Vanessa : Ha ha ! Je me doutais bien que tu me poserais cette question !
En fait lors des courses je suivais mon père à bord d’un vieux Van Jaune dans lequel j’avais aménagé une petite cuisine. Il venait s’y reposer et se restaurer parfois avec ses amis. Au bout d’un moment, les pilotes le surnommèrent le "Lunch Box".

Comment le vieux van jaune s’est-il transformé en ce légendaire monster Truck "Lunch Box" ?

Vanessa : A cette époque, j’étais assez proche d’un jeune pilote très ambitieux qui pilotait un prototype de buggy issu de la Formule 1 du nom de "Shakey" Roop. Il était pilote de Buggy mais aussi instructeur sur piste et venait d’être recruté par Tamiya pour développer ce concept. C’est lui qui me présenta aux dirigeants. Très épris de moi et assez influent à l’époque, il suggéra l’idée de ce Monster Truck qui ferait le Show de promotion avant les courses.

Tamiya, voulant profiter de la petite notoriété de mon van jaune, créa un Monster Truck simple et spectaculaire qu’ils surnommèrent le "Lunch Box" dont je fus nommée pilote officielle. Comme le but était surtout le spectacle, ils s’inspirèrent des trains roulants du Grasshopper qui faisait pas mal parler de lui à l’époque chez les coureurs moins fortunés.

Je pense que beaucoup seront heureux d’enfin connaître la genèse de ce nom légendaire ! Comment as-tu pu te former au pilotage d’un engin aussi capricieux ?

Vanessa : Tamiya m’envoya au Japon me former pendant 3 mois auprès de Willy, la légende du pilotage acrobatique. Il m’a montré toutes les facettes du métier et les astuces pour faire le show. Je garde un excellent souvenir de ces trois mois.

Certains ont même lancé des rumeurs de liaison entre Willy et toi...

Vanessa : Je le sais, mais à l’époque j’étais avec Shakey.
NDLR : Elle se ferme subitement, pose son regard sur la pointe de ses bottes. Je préfère changer de sujet.

Peux tu nous dire un mot de l’actualité de ta carrière ? 

Vanessa : Je suis toujours active, et Tamiya continue à me soutenir, ce qui est un grand privilège quand on sait combien de pilotes ont eu du mal à tenir la distance. Comme l’objectif de mon truck n’a jamais été d’être performant, il ne s’est jamais démodé. Je suis toujours appelée pour des démonstrations dans le monde entier et l’engouement reste intact. Les enfants hurlent et rient comme le jour du lancement du modèle lorsqu’ils voient la Lunch Box s’élancer sur ses roues arrières ! Tamiya a même réalisé une version "Gold" de mon Truck !

Vanessa, un grand merci et surtout à bientôt. Je garde précieusement ton numéro et je n’hésiterai pas à te rappeler si j’ai besoin de précisions supplémentaires. Note de BHS : mais bien sûr, et la marmotte...

NDLR : Elle se lève, m’embrasse et ramasse son sac à franges, puis se dirige vers la sortie comme au ralenti. Malgré son professionnalisme, votre humble serviteur ne peut s’empêcher de soupirer en pensant au châssis si ludique du Lunch Box.

 

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