Premières sorties avec mon LandFreeder

Après avoir découvert les joies du trial en accompagnant les membres du club avec mon King Blackfoot (pas vraiment adapté à cet exercice laughing), j'attendais la prochaine sortie avec impatience. Malgré le froid et la pluie d'un mois de décembre, nous sommes repartis à l'aventure :

 

Tamiya 58579 LandFreeder

Tamiya 58579 LandFreeder

 

Il faut profiter de ces photos car il est un peu moins propre sur les suivantes laughing

Hormis un problème d'accu quelques centaines de mètres après le départ, mon LandFreeder s'est admirablement comporté tout au long de cette balade. Après remplacement du premier accu (défectueux), les presque 3 heures suivantes n'ont pas épuisé l'accu de 4500mah (!). Sachant qu'il restait encore environ 1500mah dans l'accu à l'arrivée, la consommation est d'environ 1000mah à l'heure : certes, la vitesse d'évolution est particulièrement faible, mais c'est un record parmi mes modèles.

Au-delà de cette considération technique, revenons sur l'aspect esthétique de mon modèle. Il était propre en début de sortie, mais ensuite il s'est passé ça :

 

Tamiya 58579 LandFreeder

Tamiya 58579 LandFreeder

 

Irrésistiblement attiré par la première marre de gadoue... et la suivante, et celle d'après encore laughing. Certes, on peut considérer que le but de cette discipline est de tester l'habileté du pilote à se sortir d'une situation délicate qui fait appel aux qualités de gestion de l'adhérence précaire sur terrain glissant et humide. Admettons. N'empêche que le résultat à la fin de la sortie est celui-ci : 

 

Tamiya 58579 LandFreeder

Tamiya 58579 LandFreeder

 

Même pas mal ! Le châssis CC-01 offre une protection naturelle contre le plus gros des projections. En revanche, la carrosserie joue bien l'effet "couvercle" en distribuant les projections les plus liquides vers l'intérieur du châssis, mais rien de vraiment catastrophique. La protection par simple couverture du contrôleur est donc largement suffisante et le récepteur se trouve bien placé à l'abri sur l'arrière du châssis. Cependant, c'est le servo qui mériterait quelques efforts en termes de protection, chose à laquelle j'essayerai de penser pour une prochaine sortie.

Vous noterez que le pare-choc avant disparaît sur certaines photos alors que le pilote apparaît : après la première sortie, j'ai installé le pilote et démonté le pare-choc pour gagner en angle d'attaque.

Mais l'essentiel est ailleurs :

 

Tamiya 58579 LandFreeder

Tamiya 58579 LandFreeder

 

Tout le plaisir est de voir évoluer ce modèle de manière très réaliste, de le voir franchir pratiquement toutes les difficultés du parcours, y compris des pentes très glissantes dans lesquelles le pilote peut difficilement le suivre sans perdre l'équilibre. J'avoue d'ailleurs avoir été très agréablement surpris par les capacités de franchissement de mon modèle :

 

Tamiya 58579 LandFreeder

Tamiya 58579 LandFreeder

 

En conclusion, le LandFreeder est un modèle très atypique dans ma collection, bien qu'il possède certains points communs avec le XR311. En effet, ces deux modèles s'apprécient par leur réalisme et la surprenante efficacité de leur suspension bien qu'elles n'aient techniquement rien à voir l'une avec l'autre. Dans les deux cas, la vitesse d'évolution reste faible (ou modérée dans le cas du XR311), même si les raisons sont très différentes : pour le XR311, c'est la fragilité du modèle, notamment la carrosserie, qui force le pilote à limiter sa tendance naturelle à souder la gâchette. Dans le cas du LandFreeder, le moteur est un facteur limitant, mais surtout, le plaisir est dans la recherche du réalisme en franchissant une difficulté. Passer pleins gaz est une option aux antipodes du réalisme recherché.

 

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