Première sortie avec la Martini Porsche 936 Turbo
J'ai réservé la première apparition de ce modèle à l'occasion du Vintage & Coffee organisé par le club car je savais que la mythique Porsche 934 Turbo RSR de mon ami Laurent de Tamiya and More serait également présente en piste.
Admirer deux modèles aussi anciens et mythiques posés sur la même piste le même jour, c'est un privilège car il est extrêmement rare que de tels modèles quittent leur vitrine d'exposition. Voir l'un de ces modèles rouler en piste est plus rare encore, comme l'atteste le nombre très réduit de vidéos disponibles sur internet (à ne pas confondre avec la version TamTech pour la Porsche 934).
Quant à les voir rouler ensemble...
Il est assez difficile de décrire la joie et la tension ressenties alors que les deux modèles évoluent en piste. S'agissant de modèles très anciens, il n'est bien évidemment pas question de performance et encore moins de course : avant tout, c'est un grand plaisir de voir rouler les modèles, mais aussi une attention permanente, un dialogue et une complicité avec les autres pilotes pour synchroniser l'évolution des modèles.
Sur cette vidéo, la Porsche 934 Turbo RSR de mon ami Laurent de Tamiya and More est équipée de son moteur d'origine, un Mabuchi 360. Ma Martini Porsche 936 Turbo est propulsée par un Mabuchi 540, d'où le très net écart de performances bien que mon modèle n'ait jamais roulé à pleine vitesse. L'autre modèle que vous apercevez sur la vidéo est une Kyosho / Graupner Alpine A310 de 1979.
Concernant le comportement du châssis de ma Martini Porsche 936 Turbo, il est étonnamment bon pour un modèle aussi ancien, malgré la puissance du Mabuchi 540 (non négligeable sur un châssis aussi basique et léger). En revanche, la carrosserie est particulièrement inquiétante du fait de son très long porte-à-faux arrière : le poids de l'ABS et la flexibilité du châssis occasionnent un mouvement de tangage très prononcé (la carrosserie oscille d'avant en arrière). Bien que ce mouvement semble se calmer avec l'augmentation de la vitesse, je n'ai pas osé vérifier cette supposition par crainte de "planter" l'avant de la carrosserie sur la piste et d'occassionner de sérieux dégâts. De toute façon, rouler plein gaz avec un tel modèle est une telle prise de risque que cela gâche tout plaisir : le mode "cruise" est bien plus agréable et il permet notamment d'avoir le temps de regarder le modèle évoluer en piste.
Je tiens à remercier Laurent de Tamiya and More pour cette mémorable session de roulage, pour son amitié et sa confiance. Merci également au "Hornet Vosgien" de nous avoir accompagné avec sa Kyosho / Graupner Alpine A310 et merci à nos amis cameramen et photographes.
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