Martini Porsche 936 Turbo
Ce projet est né suite à la ré-édition de la carrosserie par Tamiya en 2012 sous la référence 84303 (série limitée). Dès que cette carrosserie a été disponible, je me suis précipité pour l'acheter... sans avoir la moindre idée du châssis sur lequel la poser .
Je crois que ma pathologie s'aggrave car à l'époque de ma Toyota Celica LB Turbo Gr.5, j'avais déjà une idée assez précise sur le châssis avant d'acheter...
La famille de la Martini Porsche 936 Turbo
Comme ma Toyota Celica LB Turbo Gr.5, cette carrosserie fait partie d'un groupe de 4 modèles dont les carrosseries à l'échelle 1/12 sont richement détaillées et hautement réalistes.
58006 Martini Porsche 936 Turbo (1978)
Boxart
Le modèle exposé au Musée Tamiya
La vraie voiture
Photos © Tamiya et Wikipédia
On peut observer que le modèle exposé au Musée Tamiya n'est pas chaussé des bonnes roues : il est en effet équipé des roues des versions CS (pneus mousse) alors que le modèle original reprennait le set de roues du kit 58001 Porsche 934 RSR. Les modèles équipés du même châssis que la Martini Porsche 936 Turbo :
58005 Lamborghini Countach LP500S (1978)
58006 Martini Porsche 936 Turbo (1978)
58008 Lamborghini Countach LP500S (Competition Special) (1978)
58009 Toyota Celica LB Turbo Gr.5 (Competition Special) (1978)
Voilà pour la présentation. Voyons maintenant la carrosserie en détail.
La carrosserie de la Martini Porsche 936 Turbo
Comme annoncé en introduction, il s'agit de la version ré-éditée en série limitée en 2012 : elle est en tous points identique à l'original de 1978. De plus, elle s'avère compatible avec le nouveau châssis RM-01 (ce qui explique peut être sa ré-édition). La carrosserie en ABS comporte de nombreuses pièces, et bien entendu, une planche d'autocollants avec de larges bandes qui annoncent quelques moments délicats.
La première étape consiste à bien étudier la notice car l'assemblage n'est pas des plus simples. La couleur recommandée pour l'essentiel de la carrosserie est du TS-7 Racing White : par expérience, cette peinture offre un rendu plus proche du blanc perle que du blanc pur, raison pour laquelle j'ai préféré la remplacer par la référence TS-26 Pure White. L'inconvénient de cette dernière est toutefois d'être plus délicate à appliquer car la peinture est particulièrement liquide. Dans tous les cas, il est nécessaire d'appliquer au préalable une couche d'apprêt pour faciliter l'adhérence de la peinture :
La suite consiste à appliquer plusieurs couches très fines de peinture jusqu'à obtenir le résultat final, puis à assembler et coller les diverses pièces :
A présent, l'application des autocollants, notamment les longues bandes Martini qui vont conditionner l'essentiel de la réussite esthétique de la carrosserie. Ce sont d'ailleurs les premiers autocollants que la notice préconise d'appliquer. La meilleure technique consiste à plonger chaque autocollant dans un récipient d'eau additionnée d'une goutte de liquide vaisselle juste avant de l'appliquer sur la carrosserie. L'eau crée une sorte de matelas (comme l'aqua-planning) sous l'autocollant qui permet d'ajuster son positionnement en le faisant glisser sur la carrosserie. Une fois correctement placé, un chiffon doux servira à chasser l'eau.
Résultat après la pose des 7 premiers autocollants :
Quelques heures plus tard, la carrosserie est entièrement décorée. Les derniers détails ont été réalisés avec de la peinture acrylique et des marqueurs :
Sans nul doute, cette carrosserie est difficile à décorer. Mais si vous prenez votre temps, le résultat sera une vraie récompense : la Martini Porsche 936 Turbo est absolument magnifique !