Le châssis de la Martini Porsche 936 Turbo
Cette section est commune avec un prochain article.
Cependant, tout ce qui est présenté ici s'applique à la Martini Porsche 936 Turbo car le châssis est identique.
Avant toute chose, démontage intégral avant nettoyage :
Pour le nettoyage, j'ai testé un nouveau produit sur les pièces en métal pour un résultat globalement satisfaisant : la Pierre d'Argent. Ce n'est pas vraiment une pierre puisqu'il s'agit d'argile, et elle ne contient pas d'argent. Cette poudre permet de nettoyer, désoxyder et polir les plastiques et métaux, mais sans les rayer ni les attaquer chimiquement. Il s'agit d'un produit français qui n'est a priori pas distribué ailleurs.
Ensuite, place au montage en commençant par la cellule arrière :
Le support moteur n'est pas d'origine puisqu'il permet ici d'installer un Mabuchi 540 alors que le modèle d'origine était propulsé par un fougueux Mabuchi 380S. Il s'agit de l'option 72 pour les kits 58005 et 58006 :
On peut remarquer que cette option positionne le moteur sur le côté droit du châssis, exactement en lieu et place du moteur 380, alors que le moteur se retrouve à gauche du châssis sur les modèles CS qui lui succéderont. On remarquera également que ce support moteur option, tout comme sa version CS, sont équipés en standard de roulements à billes.
Poursuite du montage avec l'assemblage du différentiel à planétaires sur l'axe :
Différentiel en place sur l'axe de roue puis sur le support moteur :
Et enfin, l'ensemble de la cellule arrière :
Oui, vous voyez bien des pneus neufs. Nous en reparlerons en détail plus tard
Suite du montage avec l'installation du système de rétention de la carrosserie :
Le principe est assez simple : les barres munies de crochets se fixent sur la carrosserie. Pour mettre la carrosserie en place sur le châssis, il faut positionner ces barres dans les encoches présentes sur le châssis et les sécuriser grâce aux épingles. A noter que sur mon châssis, le logement pour sécuriser l'avant de la carrosserie à l'aide de l'épingle a disparu (à droite sur la deuxième photo). Après tests, ce n'est pas un problème dans le cadre d'un roulage à la mesure de l'âge et de la fragilité de ce modèle.
On passe à l'assemblage de la cellule avant :
C'est l'une des principales différences entre mon châssis et une version CS : cet ensemble a été considérablement renforcé sur la version CS via l'utilisation de métal. J'ai changé la plaque qui fait office de berceau pour le servo et de triangles par une pièce neuve que j'avais en stock (il s'agit de la même pièce sur la Martini Mk.22 Renault) car le plastique avait blanchi avec les années. Pour les fusées en revanche (également identiques sur la Martini Mk.22 Renault), j'ai dû conserver les pièces d'origine qui souffrent du même problème.
La cellule avant est maintenant terminée, et elle offre quelques réglages intéressants :
En bleu, les vis de fixation du servo de direction qui peuvent coulisser latéralement : c'est le réglage de trim de direction que les radios d'époque ne proposaient pas encore (sauf peut être à de rares exceptions). En rouge, les 3 vis de fixation permettent de faire coulisser la cellule d'avant en arrière sur le châssis : c'est le réglage de l'empattement selon les dimensions de la carrosserie. Ici également, vous observez des pneus en bonne santé : encore un peu de patience, nous aborderons leur cas en détail plus loin dans cet article.
Le châssis est à présent presque terminé :
A présent, installation de l'électronique en résolvant la problématique de l'accu car les sticks standards en 7.2V sont trop longs pour passer dans la largeur de la carrosserie :
L'électronique est constituée d'un ensemble radio en 27MHz et d'un variateur électronique TEU-101BK. Le variateur mécanique d'origine est déconnecté mais j'ai tenu à le conserver pour son aspect authentique. L'alimentation de l'ensemble est confiée à un pack nimh prévu pour les modèles TamTech (ma Porsche 935 Martini ou mon Mini Hornet).
Nous en avons terminé avec le châssis : reste à traiter la partie pneus.