Le moteur brushless
Comme annoncé, je vais équiper mon modèle d'un moteur relativement puissant, d'où les options qui ont été installées. En l'occurrence, le moteur sera de type brushless pour m'épargner la lourde maintenance nécessaire sur des moteurs à charbons de puissance équivalente. Plus précisément, il s'agit d'un combo de marque Leopard fabriqué par SkyRC :
La boite
Le combo Leopard SK-300042-02
L'ensemble est constitué d'un variateur électronique 60A, de sa carte de programmation et d'un moteur 9T de 4370Kv. Concrètement, c'est pratiquement identique au combo que j'utilise sur mon châssis TL-01 d'entraînement. Selon toutes probabilités, outre des réglages les plus doux possibles, je briderai la puissance dans les réglages de ma radio : l'objectif est le plaisir de pilotage d'un châssis haut de gamme, et non de tester mes limites dans le contrôle d'un missile sol-sol (c'est la mission de mon châssis TL-01 ).
Le moteur en place
Implantation complète
Le pignon moteur est relativement accessible puisque seul un demi-carter est à démonter. Le changement de pignon moteur est donc facile, ce qui n'est pas tout à fait le cas du calage du moteur sur son support. En effet, le calage s'opère grâce à deux vis : la première est visible sur la première photo (en 1) alors que la seconde se trouve sous le châssis (son extrémité apparaît en 2 : c'est cette même vis qui maintient la cale du support moteur). Conséquence : la manipulation n'est pas vraiment simple pour caler correctement le pignon moteur contre la couronne, d'autant qu'elle se fait exclusivement au "doigté" puisqu'il est impossible d'avoir une vue directe sur la mise en contact des deux pièces.
Mais il y a pire en termes d'accessibilité : si vous voulez changer le moteur, comptez que vous devrez déposer la cellule arrière au grand complet car il n'est pas possible d'accéder à la vis inférieure qui fixe le moteur sur son support. Concrètement, vous éviterez impérativement d'avoir à effectuer cette opération au bord d'une piste.
En ce qui concerne l'implantation de l'électronique, la place est comptée, comme vous pouvez le voir : si vous privilégiez un servo low-profile, vous gagnerez de précieux millimètres tout en conservant suffisamment de surface pour coller le récepteur dessus. Et l'interrupteur sur le récepteur : ça ressemble à un hamburger, mais tout est parfaitement fonctionnel .
Sur ce plan rapproché, vous pourrez remarquer deux petites modifications : à gauche, la nouvelle implantation de l'antenne radio. Beaucoup plus simple et surtout beaucoup moins proche du cardan central que son emplacement d'origine. La flèche rouge à droite pointe l'une des cales ajoutées pour avancer le servo de quelques millimètres sur ses supports : l'objectif est que la biellette prenne moins d'angle par rapport au servo. Grâce à ces cales, la biellette ne frotte plus contre le servo qui n'a plus à forcer pour actionner la direction. Au passage, le sauve-servo est un 51000 High Torque Servo Saver.
Info complémentaire : si vous installez les barres anti-roulis comme c'est le cas sur mon châssis, pensez à limiter la course du servo grâce à la fonction End Point Adjustment de votre radio (réglage de fin de course des servos). En effet, avec le réglage à 100% par défaut, les fusées butent contre les fixations des barres anti-roulis lorsque les roues sont braquées à fond. Avec ma radio, un réglage de l'EPA à 90% résout le problème.
Vous remarquerez également que le fond du châssis n'est pas plat : la raison de cette particularité tient au système de refroidissement du moteur. D'une part, la chaleur du moteur est évacuée par le support moteur en métal qui bénéficie de deux surfaces de dissipation sous le châssis et d'autre part, le fond du châssis est ajouré sous le moteur. Mais ce n'est pas tout : les ingénieurs de Tamiya ont ajouté une prise d'air (ou "air duct") dans le châssis pour refroidir encore davantage le moteur.
Le système de refroidissement du moteur sous le châssis :
En bas à gauche de la photo, ce qui ressemble à un Pac-Man sur le point d'avaler une vis est le dissipateur du support moteur. Juste au-dessus, un deuxième dissipateur ovale qui abrite la vis de fixation de la cale du moteur (ce qui était noté en 2 sur la précédente série de photos). Plein centre dans la partie supérieure de la photo, les 3 ouïes de refroidissement pour le moteur, et à l'extrême droite, la forme évasée de la prise d'air qui capture de l'air sous le châssis pour le diriger directement sur le moteur.
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