Assemblage final du Wild One
Il est temps à présent d'installer le cockpit dans le châssis et d'achever le montage définitif de l'arceau-cage... en ajoutant ce fameux toit qu'on a laissé de côté depuis si longtemps (!)
J'attire particulièrement votre attention sur les plots de fixation du cockpit qui sont assemblés à l'étape 12 de la notice : les deux plots arrière doivent être placés de telle sorte que l'épingle puisse être enfilée dans le sens de la longueur du châssis. A l'avant, le plot doit permettre à l'épingle de se positionner perpendiculairement au châssis. Toute autre configuration empêchera l'insertion des épingles.
C'est ensuite le capot avant qui prend place en glissant d'abord l'avant entre les supports d'amortisseurs puis en insérant les flancs le long du cockpit pour les caler contre les montants de l'arceau-cage. Une seule épingle sur l'avant suffit à maintenir la carrosserie fermement en place.
Je suis presque triste d'avoir terminé le montage de ce modèle tellement j'y ai pris du plaisir. Je trouve le résultat très plaisant et réaliste à regarder et j'ai hâte de l'emmener faire sa première sortie. Dans les généralités liées au montage, vous avez certainement remarqué que je n'ai jamais utilisé de graisse alors que Tamiya recommande d'en mettre dans la transmission et dans les protections de cardans.
Par principe, je n'utilise plus jamais de graisse, même si elle se serait révélée fort utile pour faciliter l'insertion des cardans dans leurs protections en caoutchouc. Bien que la graisse permette de rendre une transmission plus fluide et de réduire ainsi son usure, elle s'avère en réalité concentrer toutes les particules de poussière pour former une pâte abrasive qui lime les engrenages. De tous mes modèles, aucun ne possède de boite de transmission qui soit véritablement étanche : au cours des opérations d'entretien que je réalise de temps à autre, j'ai eu de très désagréables surprises en découvrant la poussière et les petits cailloux agglomérés dans la graisse. Dans le cadre d'une utilisation loisir, qui plus est avec des motorisations tout à fait raisonnables, je pense qu'il est préférable de ne jamais mettre de graisse nulle part en assemblant un modèle. La problématique est différente dans le cadre d'un usage "compétition" les opérations d'entretien et de nettoyage intégral sont beaucoup plus fréquentes, notamment du fait de l'usage de moteurs beaucoup plus puissants.
Premières sorties avec le Wild One
J'ai pris rendez-vous avec mon ami David de RC 4 Old Nuts sur notre piste habituelle : les possibilités en tout-terrain sont bien entendu limitées, mais elles sont tout de même suffisantes pour tester un modèle. Avant de mettre les gaz, petite séance photo de mon Wild One Off-Roader dans son élément naturel :
Après avoir pris les photos qui prouvent que ce modèle fut un jour neuf, j'ai enfin pu libérer les électrons accumulés dans le pack. Les premiers tours de roues ont été réalisés avec prudence, mais le côté sauvage de Ray Lynch s'est rapidement dévoilé :
Je ne vais pas détailler le comportement du Wild One, hormis pour signaler deux choses : la première est un sous-virage manifeste qui était somme toute prévisible avec une répartition du poids concentrée sur l'arrière du châssis. Puisque le Wild One n'est pas destiné à gagner quelques dizièmes de secondes en finale du championnat du monde, le sous-virage est davantage une caractéristique qu'un défaut du modèle. La seconde est une suspension terriblement efficace pour un modèle conçu il y a plus de 25 ans.
En revanche, le Wild One surprend par sa robustesse et le sentiment de sécurité qu'il inspire : de prudent, le pilote prend rapidement conscience qu'il peut oser davantage jusqu'à ce qu'une mauvaise réception ne vienne rappeler brutalement le nombre d'heures passées à décorer la carrosserie. Concrètement, on peut envisager de monter un moteur Sport Tuned sur le Wild One (toujours à condition de piloter raisonnablement) mais il me semble sage de prévoir les cardans homocinétiques du Frog (référence 53908) et de changer le pinion moteur pour le 15T.
Dans tous les cas, le Wild One permet de s'amuser, à la fois parce qu'il est très plaisant à piloter, mais également parce qu'il évolue de manière très réaliste :
En conclusion, je peux affirmer que le Wild One version 2012 est un modèle extrêmement plaisant à assembler. Sur la piste, le modèle n'affiche aucune prétention face au chrono mais ce n'est pas non plus son objectif. Son but est de ravir le pilote par son comportement facile à maîtriser, mais aussi par son réalisme : que ce soit en pleine nature, dans une clairière en forêt ou sur le sable en bord de mer, le Wild One fera la démonstration de ses qualités pour ravir son pilote. C'était ma première sortie avec ce magnifique buggy et il y en aura beaucoup d'autres à venir.
Post Scriptum : alors que Ray Lynch faisait rugir le Mabuchi 540, l'un de ses amis est passé le voir avec son véhicule de travail. Les deux compères ont pris le temps de se saluer sur le parking avant de partir en balade :
Je vous invite à retrouver la présentation de ce très beau Fast Attack Vehicle sur le site de mon ami David de RC 4 Old Nuts. C'est un très bon moyen de comparer les deux modèles et qui sait, de peut être faciliter votre choix.
Et enfin, une vidéo du Wild One en action :