Assemblage du châssis du Wild One
Tamiya prend la peine de proposer des notices très simples et explicites tout en assurant un montage logique : inutile d'improviser, suivons le guide. Les premières étapes consistent à assembler le train avant puis à le greffer sur le châssis :
Sur la première photo, j'ai enlevé le pare-choc afin de montrer le principe de fonctionnement : il s'agit d'une suspension à bras tirés. L'axe frontal sert de pivot pour les bras à l'extrémité desquels viennent les fusées. Les cales serviront de fixation au châssis de type baignoire et le tout est solidement renforcé par une plaque en epoxy noir. La deuxième photo montre le train avant fixé au châssis (avec son pare-choc cette fois) ainsi que les supports en métal pour la fixation des amortisseurs.
Puisque j'évoque les amortisseurs, c'est justement le moment de s'en occuper. Tamiya a sciemment séparé les amortisseurs avant et arrière, que ce soit dans les sachets comme dans les étapes du montage. En effet, les amortisseurs avant et arrière sont différents, mais surtout, ils utilisent une huile de viscosité différente : c'est d'ailleurs le premier modèle sur lequel je remarque cette particularité.
La première photo fait un inventaire sommaire des pièces nécessaires : sans rentrer dans le détail, ce qu'on peut noter est la présence de la bouteille d'huile rouge (ce sera une huile jaune moins visqueuse pour l'arrière), ainsi que les pistons à 3 trous (donc réglage le plus souple possible). Hormis un empilement de pièces dans le bouchon inférieur du réservoir (montage que Tamiya simplifiera par la suite), on retrouve ici l'ancêtre des célèbres amortisseurs CVA qui sont encore utilisés dans les kits modernes.
La deuxième photo montre les amortisseurs avant assemblés sur leur support : on peut noter que le ressort est si souple qu'il est déformé par la contrainte, qu'il n'est pas très bien maintenu le long du réservoir, et moins encore au niveau de l'olive dont l'empreinte est d'un diamètre trop petit pour correctement asseoir le ressort. La dernière photo montre les amortisseurs fixés aux bras de suspension et aux supports en métal : comme on pouvait s'y attendre, l'ensemble est très souple.
Cette partie étant terminée, on attaque le montage de certains éléments à l'arrière du châssis baignoire puis le montage des arceaux de carrosserie.
La première photo montre les pièces rouges de cette étape du montage : sur les côtés, les extrémités de la trappe d'accus et en bas (à l'arrière du châssis), des pièces qui visiblement vont servir de cales pour la boite de transmission. A droite, l'arceau de la carrosserie qui s'assemble de manière très simple : il s'agit de deux pièces (les "côtés") maintenues par un tube en métal (non visible sur cette photo).
Voilà où nous en sommes :
A ce moment du montage, nous avons terminé l'étape 12 (sur 41), achevé le sachet A et commencé à prélever quelques pièces sur diverses grappes. J'en profite pour signaler que la fixation des plots de carrosserie arrière à cette étape doit se faire avec précision : voir plus bas dans la section "Assemblage final" pour plus de précisions.
C'est à présent au tour de la transmission : deux carters en plastique, un différentiel à planétaires et d'indispensables roulements à billes. A ce propos, un autocollant sur la boite annonce fièrement "Bonus parts included" : justement, ce sont les roulements. En revanche, seuls 8 roulements de type 1150 sont fournis : il manque 2 roulements type 1150 ainsi que les 3 roulements type 850 de la transmission.
La boite de transmission assemblée puis installée sur le châssis :
On peut remarquer les noix de sortie de différentiel qui accueilleront des cardans à boules goupillées au lieu de ceux à tête hexagonales de la version d'origine. C'est la même amélioration qui avait été apportée lors de la ré-édition du Frog. On notera également l'assise en métal du carter de transmission qui réduira les contraintes du porte à faux sur le châssis ainsi que les morceaux de scotch qui maintiennent temporairement les sorties de différentiels (c'est préconisé dans la notice).
Après ajout des cardans à l'intérieur de leur protection, des bras tirés et la mise en place du moteur :
Petite déco sur la deuxième photo : j'ai passé du feutre noir sur la pièce qui ferme le carter. Le moteur installé est le Mabuchi 540 livré dans la boite : je ne vois pas l'intérêt de monter une motorisation plus puissante sur ce modèle. Concernant le pignon moteur, j'ai choisi le 18T comme l'indique le marquage mais le 15T est également disponible (les 2 sont dans la boite). Ce n'est pas pour gagner en vitesse de pointe : sur ce genre de modèle, je préfère généralement monter un rapport long de manière à moins brusquer la transmission au démarrage. Puisqu'il est possible de brider la vitesse de pointe grâce aux réglages sur la radio, j'obtiens ainsi un modèle plus doux à piloter.
On conclut l'assemblage du train arrière avec l'implantation des amortisseurs :
La troisième photo est un rappel des amortisseurs avant : on voit immédiatement que le train arrière bénéficiera d'un débattement beaucoup plus limité qu'à l'avant. De plus, la suspension est nettement plus ferme : c'est l'effet combiné de l'huile plus visqueuse (la jaune), des ressorts plus durs et du piston à 2 trous au lieu de 3 à l'avant. De manière évidente, la souplesse et le débattement ont été limités à la fois pour préserver la transmission de chocs lors de réception de sauts, mais également du fait des cardans dont la longueur n'est pas élastique. A l'inverse, l'essentiel du poids étant concentré à l'arrière du châssis pour favoriser la motricité, le grand débattement et la souplesse de la suspension avant devraient permettre au train avant de rester en contact avec le sol pour diriger le buggy.
Nouvelle étape : l'implantation de l'électronique. Rien de particulièrement compliqué en la matière, d'autant que le châssis offre bien assez de place pour caser tous les éléments :
Contrairement à ce que préconise la notice, j'ai choisi d'installer le récepteur dans l'espace situé juste devant la transmission (à l'origine prévu pour le porte-piles). Attention, car le récepteur sera difficilement accessible (démontage du toit, de l'habitacle, et d'une partie de l'arceau cage). Le but est uniquement esthétique car il devient possible de tirer le fil d'antenne jusqu'à l'arrière du châssis afin de le monter sur l'arceau. Placé dans le châssis baignoire comme indiqué dans la notice, le fil d'antenne doit être fixé aux montants de l'arceau autour de l'habitacle grâce à des colliers en nylon (fournis).
Un mot rapide à propos du nouveau variateur électronique TEU-105BK : c'est le même que le 104BK, hormis l'intégration d'un circuit BEC (enfin !) et d'un dissipateur métallique. Niveau paramétrage, la procédure est aussi simple qu'à son apparition avec le 101BK.
Le châssis est désormais terminé et prêt à rouler : le résultat final est visible sur la photo ci-dessous. Toutefois, veuillez noter que j'ai finalisé le montage pour la photo : la barre joignant l'avant du toit ainsi que les montants de l'habitacle ne doivent pas être vissés avant d'avoir installé le cockpit pilote.
Il faut maintenant s'occuper de la carrosserie...