Suzuki Swift Super 1600 Evo 2 : le M-03 de course

2 ans après avoir ajouté ce modèle à ma collection, je me décide (enfin) à mettre à jour cet article (août et novembre 2011). Le tout premier bilan à tirer de ces deux années est une accumulation de sorties toutes aussi plaisantes que jubilatoires : ce modèle est tout simplement celui que j'ai le plus fait rouler car il a pratiquement été de toutes les sorties.

 

Tamiya 58368 Suzuki Swift Super 1600

Tamiya 58368 Suzuki Swift Super 1600

 

Je vais donc dresser un bilan aussi détaillé que possible et partager mon expérience de ce modèle.

 

Fiabilité générale :

C'est LE point fort de ce châssis : il est increvable. Hormis la question du sauve-servo (voir plus bas), le châssis M-03 est à l'épreuve des balles. Côté entretien, rien à faire à part un petit nettoyage de temps à autre pour enlever les résidus de gomme des pneus et diverses projections. Le moteur sera à changer après une bonne trentaine de packs, de même que le pignon moteur : celui d'origine en alu ne résistera qu'une vingtaine de packs et il est nettement préférable de monter un pignon en acier pour être tranquille. 

Quand j'évoque la fiabilité générale, je parle notamment de sortir indemne de ce type de cascades :

 

Tamiya 58368 Suzuki Swift Super 1600

Tamiya 58368 Suzuki Swift Super 1600

 

Désolé pour la qualité des photos, mais vous comprendrez aisément la surprise du photographe laughing. Bien évidemment, la carrosserie est l'élément qui souffre le plus : les rétroviseurs font d'ailleurs partie des premières victimes mais leur absence améliore grandement les glissades sur le côté.

Je n'ai ajouté que deux protections sur mon modèle : un pare-choc en mousse à l'avant (car les autres sont parfois si lents qu'il faut les pousser un peu laughing) et un scotch de renfort sur le passage du tube d'antenne au niveau du toit de la voiture pour éviter qu'il ne se coupe lorsque la voiture finit les quatre roues en l'air.

 

La carrosserie est solide

Tamiya 58368 Suzuki Swift Super 1600

Pare-choc et renfort du tube d'antenne

Tamiya 58368 Suzuki Swift Super 1600

 

Les marques sur la carrosserie attestent des combats épiques entre ma Suzuki Swift et le bitume de la piste. Les rétroviseurs ne sont plus qu'un souvenir, mais même les très longs supports de carrosserie arrière tiennent le choc.

 

Le sauve-servo :

Si le M-03 a un point faible, c'est bien le sauve-servo : celui d'origine est beaucoup trop souple, ce qui provoque à la fois une direction assez floue (phénomène qui s'aggrave à l'usage) mais également une casse après quelques chocs et figures involontaires. Je conseille donc vivement de le remplacer par la référence 51000 Hi-Torque Servo-Saver :

 

51000 Hi-Torque Servo-Saver

Tamiya 51000 Hi-Torque Servo-Saver

3Racing M03M-16/LB

3Racing M03M-16/LB

Installés sur le châssis

3Racing M03M-16/LB

 

J'ai également jugé utile de remplacer les supports en plastique du servo par des modèles 3Racing en aluminium. Je ne garantis pas que la direction gagnera en précision ni que l'ensemble sera plus fiable, mais je les considère comme une sécurité supplémentaire.

 

La transmission :

Outre le pignon moteur d'origine en aluminium à remplacer rapidement par un modèle en acier, les noix de sortie de différentiel et les axes de roues sont assez marqués. Cette usure est normale et proportionnelle à la puissance du moteur. C'est la raison pour laquelle j'ai procédé à quelques changements après 2 ans de roulage très régulier.

 

Les pièces d'origine usées

Tamiya 51000 Hi-Torque Servo-Saver

Les nouvelles pièces

3Racing Universals

 

Inévitablement, les à-coups du moteur (accélérations et freinages) vont fortement solliciter les cardans dont les têtes sont plus dures que les noix qui les accueillent. Le résultat est une usure et une prise de jeu au niveau des sorties de différentiel et des axes de roues, phénomène et plus ou moins rapide selon la puissance du moteur. Relativisons toutefois : la photo ci-dessus illustre 2 ans de roulage avec le moteur 540 d'origine. Il n'y a donc pas lieu de paniquer, mais c'est un élément à prendre en compte, tout particulièrement si vous montez des moteurs puissants.

Pour remédier à cette usure normale, il existe des cardans homocinétiques comme les 3Racing (ref M03M-11/V3) que j'ai installé : ils éliminent le jeu entre le cardan et l'axe de roue. Conséquence : une plus grande longévité sans perte d'efficacité due à l'usure. L'autre avantage est d'éliminer tout risque de perte du cardan en cas d'incident sur le triangle (ce qui reste très rare, sauf quand l'usure devient préoccupante). Reste la noix de sortie de différentiel que j'ai remplacée par la version renforcée référence 53218 de chez Tamiya.

Autre option intéressante pour améliorer la fiabilité : la transmission renforcée référence 54277. C'est la même que celle d'origine (déjà extrêmement robuste) dans un matériau encore plus résistant et de couleur noire.

 

54277 M Chassis Reinforced Gear Set

Tamiya 54277 M Chassis Reinforced Gear Set

53267 TA03 Ball Differential Set

Tamiya 53267 TA03 Ball Differential Set

 

Et pourquoi pas le différentiel à billes ? Bonne question : il n'en existe pas de spécifique au châssis M-03 mais celui du TA-03 (référence 53267) convient parfaitement. L'intérêt ? Plus léger, réglable en dureté, moins de masses en rotation et surtout, une transmission plus douce et plus précise de la puissance du moteur (ce qui occasionne d'ailleurs moins d'usure des noix de cardan). Le tableau semble idyllique avant de se pencher sur les inconvénients : complexité du réglage, maintenance très fréquente (après chaque session ou presque quand on utilise de gros moteurs), usure très rapide. Conclusion : on garde le différentiel à planétaires avec une transmission renforcée. Pour rester fiable, restons simples.

 

FlickR