La carrosserie Suzuki Swift Super 1600

Depuis mes premiers modèles, j'ai fait évoluer ma technique de traitement des carrosseries. Rien de bien révolutionnaire, mais quelques astuces pratiques :

  1. laver la carrosserie au liquide vaisselle
  2. découper la carrosserie
  3. masquer / peindre
  4. enlever le film de protection
  5. appliquer les autocollants 

Il s'agit de la séquence la plus logique qu'il est préférable de suivre. Sauf dans le cas du Ford F-150 car il est nécessaire d'appliquer des autocollants qui servent de guides pour le masquage. 

Pour le cas général, laver puis découper la carrosserie en premier est préférable car cela évitera de maltraiter la peinture qui vient juste d'être appliquée. Pour la découpe, l'idéal est d'utiliser un cutter pour marquer toutes les lignes de découpe. Il suffit ensuite de tordre le lexan jusqu'à ce qu'il casse net sur la ligne de découpe : ce n'est toutefois possible que sur les parties droites comme les bas de caisse latéraux. Ailleurs, toujours après le marquage au cutter, il suffira de démarrer la découpe avec une paire de ciseaux puis de déchirer le lexan qui suivra naturellement la ligne de découpe.

L'opération suivante est le masquage, notamment des vitres puis la mise en peinture : 

 

Tamiya 58368 Suzuki Swift Super 1600 bodyshell

Tamiya 58368 Suzuki Swift Super 1600 bodyshell

Tamiya 58368 Suzuki Swift Super 1600 bodyshell

 

Non, il ne manque rien laughing. Il n'y a aucun masquage à faire sur cette carrosserie car les autocollants des vitres sont fournis dans la boite. Pour ceux qui tiennent à avoir des vitres transparentes, il suffit d'utiliser les autocollants fournis comme modèles pour les masques.

Sur les photos, la couleur est terne car le film de protection est toujours en place. Il ne faut l'ôter que lorsque la peinture est complètement sèche car il évitera de rayer la carrosserie qui restera posée à l'envers durant le séchage. Il reste maintenant à appliquer les autocollants pour décorer la carrosserie. Ce modèle compte deux grandes planches complètes d'autocollants prédécoupés.

 

Vue de face avec la première planche d'autocollants

Tamiya 58368 Suzuki Swift Super 1600 bodyshell

Vue de 3/4 avec la première planche d'autocollants

Tamiya 58368 Suzuki Swift Super 1600 bodyshell

Vue de face avec tous les autocollants

Tamiya 58368 Suzuki Swift Super 1600 bodyshell

Vue 3/4 avec tous les autocollants

Tamiya 58368 Suzuki Swift Super 1600 bodyshell

 

La carrosserie est à present presque terminée : seuls manquent les rétroviseurs et l'aileron arrière que j'ajouterai après le montage du châssis puisque les pièces nécessaires se trouvent sur les grappes. La pose des autocollants n'est pas particulièrement compliquée d'autant que tout est prédécoupé. La seule difficulté réside dans l'application de certains autocollants qui sont très gros ou délicats à positionner puisqu'ils doivent assurer une jonction parfaite avec d'autres. La décoration nécessite pratiquement 2 heures pour être complète car cette voiture est un véritable panneau publicitaire.

Côté décoration, j'ai choisi celle prévue pour la voiture de Per-Gunnar "P-G" Andersson, l'un des deux pilotes officiels de la Suzuki Swift Super 1600.Tamiya fournit également le nécessaire pour reproduire le véhicule de Guy Wilks mais j'ai préféré le pilote Suédois en me disant qu'il serait plus doué qu'un Anglais habitué à conduire du mauvais côté de la route laughing.

Mon pilotage étant ce qu'il est, mes voitures ont parfois tendance à faire ce qu'elles veulent : autant ne pas refuser l'aide du vrai pilote laughing. Enfin, j'attends encore que Sébastien Loeb se décide à prendre les commandes de ma Citroën Xsara WRC...

Pour fixer les rétroviseurs et l'aileron arrière, il est nécessaire de percer la carrosserie. C'est assez incompréhensible puisque la carrosserie est livrée percée de 5 trous pour les supports et le passage du tube d'antenne. Tamiya aurait pu percer les 4 restants sur la lancée : dommage. Les trous doivent faire 4mm pour les rétroviseurs et 6,5mm pour l'aileron : la méthode la plus simple est de percer avec le plus petit forêt possible pour commencer et de terminer avec le forêt correspondant au diamètre souhaité pour le trou.

 

L'assemblage du châssis M-03

C'est une opération assez rapide et toujours simple grâce à la clarté de la notice Tamiya. Les 8 roulements de type 1050 sont fournis dans la boite mais 2 paliers en bronze type 850 ainsi que 4 bagues en plastique type 1150 sont à remplacer par des vrais roulements. A noter que les roulements 1050 sont particuliers pour le type de jantes monté sur cette voiture : d'autres M-châssis peuvent nécessiter des roulements de type 1150. Attention donc à ne pas les confondre avec les 1150 qui prennent place dans la transmission (s'il y a du jeu, c'est que le roulement n'est pas le bon).

Le seul point qui nécessite une attention particulière est l'assemblage de la boite de transmission : ne pas trop visser sous peine de gêner les engrenages dans leur travail. Il suffit de visser jusqu'à ce que la vis bloque et ne pas forcer davantage.

Concernant les roues, les mousses sont fournies et apportent une rigidité indispensable aux pneus pour un usage piste. La notice préconise de les coller dans les pneus : je ne l'ai pas fait car je ne pense pas que la mousse puisse bouger une fois qu'elle est calée par la jante et plaquée contre le caoutchouc. En revanche, il faut impérativement coller les pneus sur les jantes avec de la colle cyano.

Après quelques heures, le résultat est le suivant :

 

Tamiya 58368 Suzuki Swift Super 1600 M03 chassis

Tamiya 58368 Suzuki Swift Super 1600 M03 chassis

 

Le châssis est entièrement de base, moteur inclus. J'ai uniquement complété le jeu de roulements à billes (2 type 850 et 4 type 1150), et remplacé les amortisseurs à frictions par des modèles hydrauliques que j'avais en stock. Comme d'habitude, j'ai aussi ajouté des "o-rings" sur les supports de carrosserie pour éviter les rayures sur la peinture. Je ne me fais toutefois aucune illusion : les heures passées à la décoration de la carrosserie seront de toute façon ruinées au premier virage pris un peu vite laughing.

Une autre option ajoutée est le jeu d'hexagones de roues en alu référence 53056 : c'est avant tout une option de confort que j'installe sur tous mes modèles. Les hexagones en plastique fournis sur les grappes de pièces ont cette fâcheuse tendance à s'user rapidement puis à rester bloqués dans les jantes. Les modèles en alu résistent beaucoup mieux et surtout, les changements de roues sont beaucoup plus faciles. 

Le châssis permet d'utiliser 3 pignons moteurs : 16, 18 et 20 dents. Seul le dernier est fourni, et c'est parfait. Les pignons plus petits permettent de monter des moteurs plus puissants, mais le Mabuchi 540 avec le pignon de 20 dents offre déjà une belle vitesse de pointe à ce modèle très léger. 

Il n'y a pas beaucoup de place sur ce châssis pour ranger les câbles, mais à côté du Dark Impact, on est franchement à l'aise. Il suffit simplement de placer le variateur électronique au plus près du moteur et de décaler légèrement le récepteur vers l'arrière. Il reste ensuite beaucoup de place à l'intérieur du châssis pour sertir les câbles. 

Une fois le châssis terminé et l'accu en place, on ne peut pas s'empêcher de constater que pratiquement tout le poids est concentré sur le premier tiers du châssis. C'est logique puisque ce modèle est une traction et qu'il faut un maximum d'appui à l'avant pour assurer la motricité. Ca interdit par conséquent le moindre saut qui ne pourrait s'achever que sur le nez : d'un autre côté, le châssis n'a jamais été conçu pour supporter ça. En revanche, le risque est que le train arrière soit assez baladeur en virage puisqu'il est extrêmement léger : ça promet quelques tonneaux mémorables laughing

Au cours de mes recherches pour écrire cette page, j'ai lu des dizaines de pages de forums dans lesquelles j'ai trouvé une foule de conseils de réglages, d'options à installer et d'astuces pour le M-châssis. En les compilant, je me suis très rapidement rendu compte que je ne trouvais rien de fiable : uniquement pour les barres anti-roulis, il aurait fallu les installer à l'avant et à l'arrière, seulement à l'arrière ou seulement à l'avant. Bref, du grand n'importe quoi. Et pas uniquement pour les barres anti-roulis : l'orgie de conseils était identique pour tout le reste. Finalement, je suis tombé sur la bande d'Australiens de RC-Mini, et là, c'est le drame : on oublie les légendes urbaines et les mythes. En résumé, s'il faut installer des options sur un M-châssis, c'est d'abord sur le pilote qu'il faut le faire et non sur la voiture. 

 

Quelques photos

Je me suis dépêché de prendre quelques photos de la voiture pendant qu'elle est encore toute neuve car la première sortie laissera probablement des marques laughing. Il ne reste plus qu'à organiser une petite sortie avec mes amis Boo54, J-F et Teamneogordini pour une session M-châssis... 

 

Tamiya 58368 Suzuki Swift Super 1600

Tamiya 58368 Suzuki Swift Super 1600

 

La vraie Suzuki Swift Super 1600 en action 

 

Suzuki Swift Super 1600

Suzuki Swift Super 1600

 Credit: David Farquhar / Suzuki 

 

 

De boîte ou presque, le M-Chassis est extraordinairement plaisant à piloter. Cependant, il est possible d'améliorer son comportement en piste et d'augmenter sa vitesse. Au point d'en faire une véritable voiture de course dans le style très particulier des M-Chassis : avant tout du fun, du fun rapide et beaucoup de plaisir dans le pilotage wink.

 

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