Mon Wild Willy 2 à son arrivée
Comme annoncé en introduction, le modèle est neuf, entièrement monté, peint et décoré. De plus, il est déjà entièrement équipé de roulements à billes (16 de type 1150).
Il n'y a donc strictement rien à faire sur ce modèle hormis un détail : pour l'esthétique, j'ai choisi de remplacer les amortisseurs hydrauliques en aluminium déjà présents par des modèles 50519 de Tamiya qui sont noirs. Du côté du moteur, le 540 Mabuchi est largement suffisant : le but avec Willy n'est pas de rouler vite mais de rouler "artistiquement"
Le châssis à son arrivée
Willy pas tout à fait prêt pour l'action
Il n'y a vraiment pas grand'chose à faire sur ce modèle parfaitement monté et décoré. Pour d'évidentes raisons de protection lors du transport, certains éléments restent à assembler. Un bras de Willy s'est détaché mais un simple point de colle va le remettre en possession de tous ses moyens.
Willy paré pour l'action
Super concentré ce Willy
Même à l'arrêt, ce modèle penche dangereusement sur son train avant comme s'il anticipait déjà un démarrage sur les chapeaux de roues. Il est d'ailleurs nécessaire de coller les pneus sur les jantes, surtout à l'arrière (l'avant sera peu utilisé de toute façon ).
Tous les câbles sont sertis, l'équipement électronique est réglé, le pack d'accus est gavé d'électrons : il est temps de lâcher la bête.
Premières sorties
Plus qu'une véritable sortie, j'ai surtout réalisé un test pour vérifier que Willy était en pleine forme et j'ai surtout profité de le prendre en photo avant qu'il ne commence ses cascades. Au premier coup de gaz, Willy a de suite vérifié que le ciel était bien à sa place au-dessus de lui : quelques mètres plus loin, la barre de wheeling ne pouvait plus contenir sa fougue et la roue de secours recevait ses premières rayures
Il est comme ça, Willy, énervé, sanguin, furieux et fougueux : il faut le prendre en photo avant de lui donner sa première dose d'électrons sous peine de ne jamais pouvoir dire "je vous assure que les rayures ne sont pas d'origine, j'en ai la preuve"
Willy vient donc remplacer Vanessa dans ma collection et je ne regrette pas du tout mon choix. A tout moment, il était possible d'accélérer à fond pour faire partir mon Lunch Box en wheeling, mais inexplicablement, j'essayais toujours de retrouver un comportement plus sain comme l'attestent les différentes modifications que j'avais fait subir au châssis. Avec Willy, impossible d'être sérieux : ce modèle n'est tout simplement pas conçu pour ça. Il est déjà difficile de le prendre au sérieux à l'arrêt, mais en roulant, c'est impossible : Willy est un pilote déjanté et le but est de tenter de le contrôler entre deux fou rires. Comparé au Lunch Box, le Wild Willy II est beaucoup plus vif, plus imprévisible mais moins erratique dans son comportement. Au final, je prends beaucoup plus de plaisir à faire n'importe quoi en le pilotant parce que je n'ai jamais été tenté de rouler sérieusement avec. Je crois que le génie de Tamiya réside précisément en ça avec Willy : du fun, encore du fun et rien que du fun.
Article lié