The Hornet
La petite famille s'agrandit encore avec un modèle Tamiya qui est la ré-édition à l'identique du kit mythique apparu en 1984.
Ce buggy 2 roues motrices s'inscrit dans la lignée des célèbres Grasshopper et Frog. C'est encore un pilotage différent de mes 2 autres modèles : là où le Blackfoot passe en force avec une vitesse relativement modeste, le Baja King passera beaucoup plus vite, de manière plus précise et agile. Le Hornet quant à lui passera avec une vitesse intermédiaire et un comportement assez aléatoire. Il sera monté directement sur roulements à billes, mais sans autre option.
La famille du Hornet
Le châssis du Hornet a été décliné sur plusieurs modèles et partage de très nombreuses pièces avec d'autres modèles encore (comme la boite de transmission/pont arrière avec le Lunch Box et le Midnight Pumpkin).
58043 - The Grasshopper (1984)
58045 - The Hornet (1984)
58074 - Grasshopper II (1988)
58124 - Super Hornet (1993)
58184 - Fighter Buggy RX (1996)
58205 - Madbull (1997)
58275 - Mad Fighter (2001)
Dans cette famille de modèles de loisir, les GrassHopper I & II sont les engins de base, le Hornet est une évolution (notamment au niveau de la suspension arrière et du moteur Mabuchi 540 en remplacement du 380) et le Super Hornet dispose de toutes les options censées améliorer son comportement. Le châssis est strictement identique sur tous ces modèles.
Quelques années plus tard, Tamiya a apporté de très légères améliorations au niveau de l'ancrage des amortisseurs (inclinés vers le châssis à l'avant comme à l'arrière). Le pont arrière basculant a également été modifié puisqu'il possède un point de pivot central.
Ces simples évolutions ont une conséquence directe et flagrante sur le comportement du châssis. Bien qu'il reste toujours orienté loisir, la suspension fait son office et absorbe correctement les inégalités du revêtement, reléguant le sautillement caractéristique de la version originale au rang des souvenirs.
Trois modèles ont bénéficié de ce châssis amélioré : le Fighter Buggy RX, le Madbull et le Mad Fighter présentés ci-dessus et ci-contre. Ce châssis modifié a été appelé DT-01.
La carrosserie du Hornet
Par rapport au Baja King, j'ai décidé de tester la seconde méthode : ce sera donc découpage de la carrosserie puis peinture. Finalement, je trouve cette solution plus pratique : pas vraiment sur un critère objectif, mais plus sur le confort. La différence n'est pas flagrante et dans tous les cas, les deux opérations sont à faire, peu importe l'ordre.
La peinture de la carrosserie aura été très rapide grâce à la chaleur estivale du mois d'avril (2007). Il faut également dire que cette carrosserie est monochrome et que le masquage est réduit à sa plus simple expression (uniquement les vitres). J'ai tout de même laissé sécher une nuit complète pour être certain de la tenue de la peinture.
Ensuite, on ôte les masques de vitres. La couleur que j'ai choisie diffère donc de celle proposée sur la version officielle. A la vue du résultat, je suis tout particulièrement content d'avoir utilisé ce gris métallisé.
Restent le pilote et les phares à peindre (au pinceau). Vu le niveau de détail sur le pilote, cela promet quelques heures à tenir un pinceau très fin.
Dernières étapes : fixer l'aileron sur la carrosserie et percer les trous pour les supports de fixation.
Assemblage du châssis du Hornet
Comme sur les précédents kits, je remplace de suite toutes les bagues plastiques par des roulements à billes.
La première étape consiste à assembler la boite de transmission qui vient ensuite se fixer sur le châssis de type baignoire. Celui-ci accueille ensuite l'ensemble des composants électroniques et l'accu (en position longitudinale, contrairement aux 2 précédents kits).
Le montage est très facile. Malgré tout, j'ai marqué une longue pause après avoir fixé le train arrière au châssis car le système de suspension m'intriguait au point que j'ai pensé à une erreur de montage.
En réalité, il n'en est rien : ce montage permet de compenser le fait que les roues arrière sont solidaires entre elles. Contrairement au Blackfoot et au Baja King qui ont des trains indépendants sur chaque roue, le Hornet possède un pont arrière basculant.
On voit ici pointé par une flèche le travail de bascule du pont arrière à l'intérieur du châssis.
La suite du montage se déroule sans aucun problème, et toujours de manière très simple.
L'accu se met en place par une trappe d'accès située sous le châssis. Pas besoin de chausse-pied pour l'insérer, mais il ne reste tout de même pas beaucoup de place. Il faut notamment bien positionner le câble de sa prise pour l'insérer correctement. Pour les chemins de câbles, aucun problème non plus car il y a largement la place.
Quant à l'électronique, sa ventilation est directement assurée par l'absence de pare-brise sur la carrosserie : excellent pour le dégagement de chaleur, mais il est certain que les composants vont copieusement "recevoir" niveau projections. Si besoin est, j'improviserai une protection (les enfermer dans des ballons de baudruche fera probablement l'affaire).
Reste le montage des roues : c'est indéniablement la partie compliquée du montage. Pour tout dire, c'est limite une galère. Les roues sont en 3 parties : une jante (qui vient s'insérer dans le pneu), et 2 pièces latérales à visser de par et d'autre (comme des enjoliveurs). C'est l'insertion de la jante qui pose problème car il faut à la fois beaucoup de force pour distendre le pneu et autant pour la mettre en place.
Il vaut mieux commencer par les roues avant pour bien repérer le mouvement à fait avant d'attaquer les arrières qui sont encore plus difficiles.
J'ai été assez surpris de la difficulté de cette étape qu'un enfant ne pourra en aucun cas réaliser alors que le reste du montage est simplissime. Tamiya nous habitue pourtant à ce que toutes les étapes du montage se passent très bien. Serait-ce parce que le Hornet est une ré-édition d'un modèle de 1984 et que les techniques de l'époque ne permettaient pas de faire plus simple ?
En tout cas, mon Hornet est à présent terminé. Je suis vraiment très content du résultat avec la couleur métal de la carrosserie. J'ai également pris quelques libertés avec les autocollants, notamment en plaçant certains directement sur le châssis (du blanc sur du gris métallisé, je n'avais pas le choix ). A vous de juger : de mon côté, je vide les packs d'accus de modèle avec beaucoup de plaisir !