Le châssis du Bear Hawk (suite)
Un sujet m'a particulièrement préoccupé pendant tout le montage de ce modèle : quels amortisseurs installer ? Bien entendu, je dispose des amortisseurs rouges d'origine, mais ce sont des modèles à friction. Or, au cours du montage, le Bear Hawk m'a tellement fait penser au Manta Ray que j'ai décidé d'en faire un équivalent en 2 roues motrices : concrètement, j'ai souhaité utiliser mon Bear Hawk comme un "runner vintage régulier", d'où le moteur Sport Tuned et l'électronique moderne embarquée.
Bien que les amortisseurs rouges fassent partie de l'identité visuelle de ce modèle, leur niveau de performance ne rend pas justice au modèle. Les amortisseurs hydrauliques n'existent pas (encore ?) en rouge dans la gamme Tamiya... mais les célèbres CVA existent désormais en jaune : références 84365 CW-01 CVA Short Shock Unit Set II Yellow Style et 84366 WR-02 CVA Mini Shock Unit Set II Yellow Style. Le dilemne est donc le suivant : amortisseurs rouges à friction pour le look d'origine, ou amortisseurs jaunes hydrauliques pour les performances et un rappel des amortisseurs de son ancêtre le Falcon ?
Pour le plaisir du pilotage, j'ai choisi de monter les amortisseurs hydrauliques jaunes : le rappel des amortisseurs du Falcon est une maigre consolation car l'esthétique générale du modèle en souffre à mon goût. C'est la raison pour laquelle je vais précieusement conserver les amortisseurs rouges d'origine : il n'est pas impossible que ce soit ceux-là qui apparaissent sur les photos statiques de mon modèle... et que je tente de faire quelques tours de piste pour le plaisir des yeux.
Voici donc une photo du châssis entièrement terminé et prêt à rouler :
La carrosserie étant dans un état neuf, il n'y a rien à faire de spécial. Voici donc le modèle entièrement terminé présenté dans les deux variantes : avec amortisseurs d'origine et avec les amortisseurs hydrauliques jaunes.
La version avec amortisseurs option n'est pas laide, mais elle surprend tant il est vrai que les amortisseurs rouges d'origine s'intègrent parfaitement avec l'esthétique générale du modèle. Dans tous les cas, il me reste à peindre Andy Antsinpants, le pilote de ce Bear Hawk.
Premières sorties avec le Bear Hawk
Dès que la météo et les températures l'ont permis, je me suis rendu sur la piste du club avec mon ami David de RC 4 Old Nuts pour tester enfin ce Bear Hawk. Quelques photos avant qu'il ne mange de la poussière :
Dès les premiers tours de piste, le Bear Hawk se révèle très plaisant à piloter, bien que le train arrière soit difficile à maîtriser sur notre piste où l'adhérence est compliquée par temps sec. Bien entendu, le moteur Sport Tuned ne facilite pas les choses, d'autant que les pneus arrière ne sont pas ceux d'origine : avec les pneus d'origine (empruntés à mon Manta Ray), les choses se sont grandement améliorées (ce que vous ne verrez malheureusement pas sur la vidéo puisque le test a été réalisé après avoir filmé).
En revanche, malgré le plus petit pignon moteur (15T), il s'est avéré que le Sport Tuned chauffe exagérément. C'est malheureusement dû à la fois à notre piste très technique qui exige des rapports courts, mais surtout au fait que le Bear Hawk ne propose que deux choix de pignons moteur (15 et 17T). On retrouve d'ailleurs cette limitation sur tous les buggys Tamiya de loisir depuis le Falcon (18 ou 19T), en passant par le Bear Hawk (15 ou 17T), le DT-01 (17 ou 19T) et les DT-02 / DT-03 (17 ou 19T). C'est un choix de Tamiya pour faciliter le calage du moteur sur des modèles qui sont aussi destinés à des débutants, mais c'est une limite dans certains cas. Pas de problème en ce qui me concerne : mon Bear Hawk retrouvera un simple Mabuchi 540 pour les prochaines sessions (ce qui aura également pour avantage de limiter le problème d'adhérence).
Dans tous les cas, le Bear Hawk est un bonheur à piloter : c'est un très beau modèle à voir évoluer en piste et la suspension hydraulique est très efficace. Plus important encore, le pilote prend beaucoup de plaisir :
Comme l'atteste la première photo, le Bear Hawk est capable de belles envolées. Toutefois, il n'est pas conseillé de répéter cet exploit trop souvent car il faut bien se rappeler que la cellule avant n'est maintenue à la baignoire du châssis que par 4 petites vis 3x12. C'était l'un des points faibles connus sur le Falcon : bien qu'apparemment moins critique sur le Bear Hawk, je ne suis pas certain que cet ancrage soit d'une fiabilité exemplaire. La troisième photo n'est pas la réception du saut immortalisé sur la première : le Bear Hawk est ici en appui dans un virage pris à pleine vitesse. Grâce à la très forte adhérence procurée par la moquette, le châssis s'aplatit au lieu de prendre le roulis auquel on pourrait s'attendre : car je le rappelle, ce modèle n'est pas équipé de barres anti-roulis. Visiblement, il n'en a pas besoin.
Pour conclure, une vidéo de la première sortie et deux photos prises par mon ami David de RC 4 Old Nuts qui rendent un bel hommage à l'esthétique du Bear Hawk :
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