Bear Hawk

Je n'étais pas spécialement à la recherche de ce modèle, mais quand je l'ai vu sur Ebay, il a immédiatement suscité mon intérêt. En effet, un ami au club possède un Stadium Blitzer qui utilise le même châssis, ce qui m'avait amené à réfléchir sur la ré-édition du Blitzer Beetle pour finalement conclure que la variante buggy du Bear Hawk me plaisait davantage. Quelques jours après avoir placé une enchère très raisonnable, ce Bear Hawk est arrivé à la maison 

La famille du Bear Hawk

Ce modèle est apparu en 1991 dans la gamme Tamiya, alors même que l'âge d'or du buggy laissait la place aux modèles piste. Le Bear Hawk est avant tout une évolution du Falcon, un modèle particulièrement populaire sorti en 1986 dont il reprend le châssis baignoire et une version légèrement modifiée de la transmission. Les roues arrière sont quant à elles empruntées au Manta Ray tandis que les roues avant proviennent du Madcap (seule la couleur diffère).

A son tour, le Bear Hawk a légué ses gênes à d'autres modèles dans la gamme Tamiya, mais uniquement en version stadium : 

Tous les modèles Stadium ont récemment été ré-édités à l'identique, à l'exception de la version Chrome Metallic du Blitzer Beetle. On notera également que le Mad Fighter sur châssis DT-01 a repris la carrosserie du Bear Hawk dans un ABS teinté en jaune auquel s'ajoute un aileron.

Le Bear Hawk est donc un descendant direct du très célèbre Falcon des années 80, mais également la première et l'unique version buggy d'un châssis qui a surtout été décliné en Stadium Truck par Tamiya. Il est temps à présent de découvrir le contenu du colis que j'ai reçu.

Mon Bear Hawk à son arrivée

Comme l'avait décrit le vendeur, le modèle est en très bon état. La carrosserie est neuve, de même que la baignoire du châssis. Les autres pièces semblent avoir seulement besoin d'un nettoyage, et je n'ai repéré aucune fissure ni usure avancée. En revanche, les pneus sont usés jusqu'à la corde et la barre de maintien de l'accu est manquante.

Le modèle va donc être entièrement démonté et nettoyé, ce qui permettra notamment d'installer des roulements à billes.

Le châssis du Bear Hawk

En réalité, on pourrait presque parler du châssis du Falcon puisque la baignoire est gravée de l'inscription "The Falcon". Bien entendu, ceci n'est visible qu'après avoir intégralement démonté le châssis :

Comme d'habitude, toute la visserie est à part. Le nettoyage fut très rapide car le modèle était globalement propre, à l'exception d'un peu de poussière sur certaines pièces. Dans le cas présent, le démontage intégral permet surtout d'avoir le plaisir de le remonter entièrement et d'apprendre ainsi à mieux connaître le modèle.

On prend le manuel et on démarre par l'étape n°1, l'assemblage du différentiel à planétaires :

On referme le carter arrière après avoir installé le moteur. A ce sujet, le pignon moteur doit être monté tout au bout de l'axe du moteur : le montage est un peu surprenant car le pignon ne peut pas être centré sur la couronne. Visiblement, l'axe du moteur n'est pas suffisamment long : le résultat est identique avec le Mabuchi 540 standard que j'ai testé. Pas d'inquiétude, ça fonctionne, mais on est loin de la finesse à laquelle Tamiya nous habitue dans les ajustements entre pièces. Le reste du travail sur le carter arrière consiste à installer les triangles et les cardans :

Le montage de la partie arrière est terminé (déjà !). On passe à la cellule avant qui s'assemble encore plus rapidement :

Au tour de l'électronique à placer dans le châssis baignoire :

Paradoxalement, c'est la partie qui m'a demandé le plus de temps au montage car je tenais absolument à conserver le variateur mécanique, bien qu'il ne soit plus connecté. Au passage, la tour d'amortisseurs arrière a été assemblée pour recevoir la résistance du variateur mécanique.

Le montage touche à sa fin puisque le moment est venu de connecter les sections avant et arrière au châssis baignoire :

Une petite note : la plaque bleue qui maintient l'accu est une pièce de remplacement car celle d'origine était manquante. Pour remédier à cette absence, j'ai simplement découpé un couvercle en plastique à la forme voulue. Le système reste parfaitement fonctionnel tout en utilisant les ancrages d'origine, mais je remplacerai ce montage artisanal par la véritable pièce dès que j'en aurai l'occasion.