Ferrari 312T3

Je recherchais ce châssis depuis plusieurs mois quand ce modèle est apparu dans les petites annonces sur Vintage-RC : après avoir rapidement étudié les photos, je n'ai pas pu résister plus longtemps. Quitte à choisir, j'aurais préféré une Ligier JS9 en version Competition Special que je trouve esthétiquement plus intéressante que cette Ferrari (question de goût), mais c'est malheureusement l'un des modèles les plus rares de la série. La Ferrari 312T3 fera toutefois parfaitement l'affaire, à la fois parce que les lignes de la carrosserie sont très particulières, mais également pour satisfaire mon intérêt pour ce châssis. 

 

La famille de la Ferrari 312T3

Le châssis de cette série est dérivé de celui de la Tyrrell P34 Six Wheeler de 1977, moins les spécificités du train avant de ce modèle si particulier. Cette version plus conventionnelle du châssis est apparue en 1978 et sa carrière s'est prolongée jusqu'en 1982.

 

58010 Ligier JS9 Matra (1978)

Tamiya 58010 Ligier JS9 Matra

58011 Ferrari 312T3 (1979)

Tamiya 58011 Ferrari 312T3

58012 Ligier JS9 Matra (CS) (1979)

Tamiya 58012 Ligier JS9 Matra (CS)

58019 Williams FW07 (CS) (1980)

Tamiya 58019 Williams FW07 (CS)

58020 JPS Lotus 79 (CS) (1980)

Tamiya 58020 JPS Lotus 79 (CS)

58031 Brabham BT50 BMW Turbo (CS) (1982)

Tamiya 58031 Brabham BT50 BMW Turbo (CS)

Photos © Tamiya

 

Un modèle supplémentaire fait partie de la famille : le B2B Racing Sidecar sorti en 1979. Il s'agit d'une adaptation spécifique au même titre que la Tyrrell P34 Six Wheeler. Ce châssis a donc connu 3 versions pour répondre aux caractéristiques particulières de certains modèles :

 

Version "6 roues" Tyrrell P34

Tamiya 58003 Tyrrell P34 Six Wheeler

Version "conventionnelle"

Tamiya 58010 Ligier JS9 Matra

Version "3 roues" B2B Racing Sidecar

Tamiya 58017 B2B Racing Sidecar

Photos © Tamiya

 

Enfin, dans sa version conventionnelle, ce châssis a reçu une variante "Competition Special" qui apporte un moteur RS-540 et des pneus mousse en remplacement du moteur RS-380 et des pneus en caoutchouc de la version standard. A noter que les pneus avant en mousse sont de type "diplo" : une bande de gomme dure (grise) au centre du pneu encadrée par deux bandes de gomme tendre pour améliorer l'adhérence.

 

Variante "classique"

Tamiya 58011 Ferrari 312T3

Variante "Competition Special"

Tamiya 58012 Ligier JS9 Matra (CS)

Photos © Tamiya

 

Il existe également une ré-édition spéciale de la Ferrari 312T3 sur châssis F-103RS en 2002 (kit 49191), livrée avec deux carrosseries comme sur l'original, l'une en ABS et l'autre en lexan. Ce n'est donc pas à proprement parler une ré-édition mais plutôt l'adaptation d'une carrosserie ré-éditée sur un châssis moderne.

 

Tamiya 49191 Ferrari 312T3

Tamiya 49191 Ferrari 312T3

 

Le modèle en action sur la deuxième photo est celui de mon ami David de RC 4 Old Nuts. A noter qu'avec les pneus en caoutchouc et le moteur Sport Tuned d'origine, la voiture est intenable car elle manque totalement d'adhérence. Seuls des pneus mousse peuvent améliorer les choses mais il n'en existe pas de cette taille pour respecter les proportions du modèle. En résumé, ce modèle ne peut être utilisé qu'en exposition sur une étagère, rouler avec un moteur 540 standard et ses pneus d'origine ou avec des pneus mousse qui sacrifieront le réalisme de la voiture. 

 

Ma Ferrari 321T3 à son arrivée

Maintenant que les présentations sont faites, il est temps d'étudier enfin ce vénérable modèle qui rejoint ma collection. Le vendeur l'annonçait en très bon état, complète avec sa motorisation et son électronique d'origine. Séance photo au déballage :

 

Tamiya 58011 Ferrari 312T3 as it arrived

Tamiya 58011 Ferrari 312T3 as it arrived

Tamiya 58011 Ferrari 312T3 as it arrived

Tamiya 58011 Ferrari 312T3 as it arrived

Tamiya 58011 Ferrari 312T3 as it arrived

Tamiya 58011 Ferrari 312T3 as it arrived

 

Le modèle est effectivement en excellent état mais je vais tout de même le démonter entièrement pour vérifier chaque élément et changer l'électronique. Des roulements à billes remplaceront les bagues en bronze et un nettoyage intégral est au programme. Côté carrosserie, les chromes ont malheureusement souffert du temps et d'impacts : il serait certes possible de les remplacer par ceux de la ré-édition mais le coût est assez prohibitif. Quant à la carrosserie elle-même, la première mauvaise nouvelle est qu'elle n'est pas peinte : là aussi, l'idéal serait d'ôter tous les autocollants, de la mettre en peinture puis de poser un nouveau set de décoration.

Afin de ne pas investir un budget supérieur au coût d'acquisition de l'ensemble du modèle, l'essentiel du travail se concentrera donc sur le châssis dans l'objectif de remettre ce bolide sur une piste. Mais l'idée est également de faire le maximum du côté de la carrosserie.

 

FlickR