The Fox
C'est un modèle d'occasion que j'ai trouvé sur Ebay Australie (merci Adam). Le vendeur en a particulièrement pris soin et il est dans un état presque parfait. Ce buggy 2 roues motrices sorti en 1985 emprunte de très nombreuses solutions techniques utilisées sur le Hotshot, notamment le mono-amortisseur et les triangles avant, ainsi qu'une partie du châssis et la boite de transmission. De plus, c'est le modèle Tamiya qui a inauguré les fameux amortisseurs hydrauliques jaunes qui seront repris sur de très nombreux modèles par la suite. Ils existent d'ailleurs toujours sous la même forme (ou presque) mais ne sont plus disponibles qu'en noir.
La famille du Fox
Le Fox est unique : aucun autre modèle n'utilise le même châssis, ce qui est extrêmement rare dans la gamme Tamiya. Cependant, ce modèle affiche une parenté assez évidente avec la lignée des buggys Hotshot en 4 roues motrices.
Voici des photos d'un Fox en parfait état. Il n'y a absolument aucune trace de ses plus de 20 ans d'âge ou de la moindre utilisation. Il s'agit très probablement d'un modèle d'exposition. A la suite, figurent des photos de ses cousins en 4 roues motrices :
58047 Hotshot (1985)
58051 The Fox (1985)
58055 The Boomerang (1986)
Le Fox a été conçu pour la compétition et a souvent été aligné sur les pistes de l'époque, souvent équipé de pièces alternatives conçues à l'époque par Team CRP. Ses principaux défauts étaient l'accessibilité à l'équipement électronique (enfermé dans le châssis, comme sur le Hotshot), la course de la suspension avant quelque peu limitée et le roulis sur le train avant. Toutefois, en utilisation loisir, ces défauts sont minimes.
Avec l'âge et l'usage, ce sont principalement les jantes qui souffrent. Comme il s'agit de l'un des très rares modèles a en avoir été équipé, elles sont tout particulièrement difficiles à trouver... et chères. Celles du mien portent quelques traces, mais je n'en changerai pas.
Mon Fox à son arrivée
Quelques photos...
Voyons maintenant ce qui se cache sous la carrosserie...
Sur les deux dernières photos, le châssis apparaît très bien protégé. Je confirme que l'accès aux composants électroniques peut poser problème en compétition : il faut enlever une bonne douzaine de vis pour y accéder, ce qui libère également au passage le train arrière. En clair, lorsque tout est installé, il est plus que recommandé de vérifier 2 fois que l'ensemble fonctionne parfaitement car on préférera ne pas avoir à y retourner.
L'avant dernière photo montre également une protection pour le moteur à base d'un ballon de baudruche bleu découpé. La notice recommande son utilisation sur terrain humide : pour ma part, je vais l'ôter car je n'ai aucune intention de le faire rouler dans l'eau ou la boue, et surtout parce que je n'ai aucune envie que la chaleur du moteur le fasse fondre.
Sur la dernière photo apparaît le variateur mécanique encore en place. Il s'agit d'un modèle assez particulier que je n'avais jamais vu auparavant. Il est à présent démonté car il sera remplacé par un modèle électronique.